Adaptations d211r
Outre sa version papier d’origine, Les lamentations de l’agneau a également connu une film avait vu le jour un an auparavant, en mars 2002. D’une durée de 109 minutes, il a été dirigé par Junji Hanado.
Malheureusement, aucune de ces adaptations n’a vu le jour dans nos contrées.

Conclusion 2z6h27
Première œuvre majeure de la mangaka, Les lamentations de l’agneau posent les bases d’un style propre à l’auteur. Un style un peu froid, un peu gris, peut-être rebutant de prime abord. Mais dans cet univers dénué de fantaisie, pour peu que l’on se donne la peine d’y entrer, on trouve bien vite d’innombrables qualités, à commencer par une délicieuse ambiance un peu cafardeuse, assurément pesante et finalement dramatique. On y trouve aussi des personnages croqués avec un soin tout particulier, des personnages qui, irrémédiablement, viendront nous toucher au plus profond de notre être, marqués qu’ils soient par l’implacable réalité à laquelle ils se retrouvent enchaînés. En définitive, c’est heureux d’être empreint d’une assourdissante mélancolie qu’on écoute les dernières lamentations de la famille Takashiro. Et c’est là quelque chose que seule Kei Toume est capable de faire avec autant de brio.

Mise en ligne le 12/12/2014.
(c)
Fiche de la série : Kei Tôme
Dossier réalisé par Shaedhen 2k3w6z
© 2002 by KEI TOUME /GENTOSHA COMICS INC.TOKYO
Commentaires 5h845
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De 599 Pts], le 14 Décembre 2014 à 12h49
Très bonne analyse pour cette série à l'ambiance prenante.
De 922 Pts], le 13 Décembre 2014 à 09h40
Excellent dossier, qui m'a rappelé aux bons souvenirs d'une série mature de Kei Toume.
Cette auteur a vraiment le don pour écrire des oeuvres de qualité, souvent ancrée dans la réalité par ailleurs. Je ne dirais pas qu'on sombre dans la dépression en lisant, mais le ton est clairement mélancolique en règle générale! Vivement la fin de son manga Sing Y for me!