Tokyo Revengers Vol.19 - Manga

Tokyo Revengers Vol.19 : Critiques 44461x

Tokyo 卍 Revengers 542a1h

Critique du volume manga 4r4o1r

Publiée le Jeudi, 18 Août 2022 5w5z1z

Chronique 2 : 522o3j


La grande bataille qui restera dans les mémoires collective comme le "Désastre du Kantô" bat son plein, et les forces en sous-effectif du Toman semblent déjà sérieusement mises à mal. Et la "ligue des petits reufrés" a beau être née soudainement entre Hakkai et Angry, elle risque de disparaître aussi vite qu'elle est née sous les coups redoutables des frères Haitani: après avoir brisé un bras et une jambe d'Angry, les deux frères s'en prennent brutalement à Hakkai, sous le regard impuissant du frère de Smiley. Mais ce dernier, depuis son fauteuil roulant, le sait bien: Angry n'est jamais plus dangereux que quand il semble fini et qu'il se met à pleurer. Et ça, le jeune garçon s'apprête à le démontrer de façon plus brutale que jamais...


Si la ligue des petits reufrés semblerait presque n'être qu'une blague un peu ratée vu qu'elle est oubliée aussi vite qu'elle est apparue, c'est alors bel et bien le cas d'Angry qui prend le dessus pendant environ une cinquantaine de pages, pour un résultat qui risque malheureusement de pas mal diviser. la raison ? Eh bien, beaucoup trop de surenchère autour du petit frère de Smiley. Que celui-ci laisse éclater sa vraie puissance et toute sa rage quand il pleure, c'est déjà un peu gros, mais ça l'est vraiment beaucoup quand on voit les corps voler sous le moindre de ses coups, au point que Ken Wakui semblerait presque se croire dans un jeu Musou des développeurs d'Omega Force; or, ce n'est franchement pas ce à quoi le mangaka nous a habitués, lui qui a jusqu'à présent offert des affrontements plutôt réalistes.


Bref, Tokyo Revengers semble alors se perdre un peu dans un style qui ne colle pas à ce qu'a montré la série jusqu'à présent, au point que cela pourrait presque faire sortir de la lecture... mais en toile de fond, il y a heureusement toujours les autres qualités de la série, une nouvelle fois pêchue à souhait et dotée de quelques informations et, surtout, de nouveaux rebondissements relançant de plus belle la machine, surtout dans les dernières dizaines de pages qui amènent des événements que l'on n'attendait pas forcément de sitôt (voire pas du tout) et qui promettent un 20e tome de haut niveau côté révélations et intensité ! Et cela, malgré certains éléments qui laissent circonspect dans l'immédiat (attention, petit spoil dans cette parenthèse: Quelles seront les conséquences concernant les révélations sur les voyages temporels de Takemichi auprès d'un peu tout le monde amis comme ennemis ?!). Entre autres, l'infaillible fidélité de Kakucho à Izana (plus qu'au Tenjiku en soi), la place que prend une nouvelle fois l'attachante Hina, la détermination inébranlable de Takemichi qui ne lâche jamais l'affaire en compensant ainsi ses faiblesses, et la confiance de ses camarades avec qui il a bel et bien construit quelque chose, sont autant d'aspects que Ken Wakui mène avec une certaine intensité. Même si bon, le coup de la détermination envers et contre tout de notre héros, on y a déjà eu droit plusieurs fois.


Il y a des erreurs de parcours dans ce volume, erreurs pouvant potentiellement faire un peu sortir de la lecture à l'heure où nous sommes pourtant en plein coeur d'une bataille hyper importante et longtemps attendue. Mais le fait est qu'il y a toujours un rythme trépident ainsi que différents rebondissements nous gardant souvent scotchés à la lecture. Il y a alors largement de quoi nous faire oublier les quelques errances du mangaka, d'autant plus que le prochain tome a tout pour être dantesque.



Chronique 1 :


Le combat désespéré contre le Tenjiku dans lequel se lance un Toman fragile, guidé par Takemichi, constituera le « désastre du Kanto ». En grande infériorité numérique, les membres du gang tiennent pourtant tête aux solides généraux adverses. Tout se complique lorsque Angry et Hakkai se frottent aux puissants frères Haitani, l'absence totale de coordination de leurs actions entrainant leur inévitable défaite. Mais lorsque les larmes coulent sur les joues d'Angry, ce dernier devient un autre homme, et sa contre-attaque devient incontrôlable...


La bataille finale contre le redoutable Tenjiku est maintenant bien lancée, aussi Ken Wakui multiplie les affrontements permettant de mettre l'accent sur quelques membres du Tokyo Manji souvent oubliés. Il y a eu Peyan dans un premier temps, puis ce fut au tour du binôme improbable formé par Hakkai et Angry de prendre la relève. Concluant la mise en lumière du duo, le début de ce dix-neuvième opus propose un retournement de situation un poil inattendu, assez loufoque dans son concept, mais qui permet pendant un temps de renverser la vapeur en plus de développer davantage ces deux frères que sont Smiley et Angry.


Mais la bataille se veut réaliste dans ses rapports de force, chose qu'on appréciera et qui permet à l'intrigue de changer légèrement de cap et d'ambiance. Car quand Takemichi devient le dernier rempart, Ken Wakui dévie de la simple baston coups-de-poing pour proposer quelque chose de plus théâtrale, au suspense intense et garni de quelques symboliques bien trouvées. De l'opposition entre le héros et Kakucho jusqu'à son éternelle dualité avec Kisaki, les grands moments ne manquent pas pour le protagoniste qui, a défaut d'avoir la force et le charisme de ses congénères, ne manque pas d'arguments pour briller à sa manière. Si l'action se fait plus douce dès cet instant, le caractère vaillant de Takemichi porte aisément une grande part du volume, preuve que l'auteur a su lui donner de la puissance sans de l'artifice des forces de combat.


Classique sur ses débuts, mais néanmoins divertissants à souhait, l'opus gagne donc en aura au fil de ses pages, renforçant le Toman sur le plan de la robustesse de l'âme plus que de multiplier les fronts à tout va. Les derniers instants du volume, vouées à faire rebasculer le guerre contre le Tenjiku dans la castagne, conserve impeccablement cet état d'esprit tout en amenant quelques surprises scénaristiques au age. Ainsi, Hina se montre d'une belle utilité, à son échelle, tandis qu'un nouveau rebondissement vient prouver que les actions de Takemichi n'ont certainement pas été vaines, malgré le meurtre d'Emma. Sur quelques planches très solennelles et chargées en émotion, Ken Wakui vient magnifier l'impact de son héros sur l'intrigue, mais surtout sur ses frères d'armes et sur son boss, un Mikey qui semble alors échapper à la chute dans les ténèbres... mais pour combien de temps ?


Sur un volume 19 assez simple dans sa structure et qui se dévore assez vite, il y a finalement beaucoup à dire. L'arc du Tenjiku approche indéniablement de son climax, et il y a fort à parier que l'intensité décuplera tandis que la série touchera déjà à la vingtaine d'opus. Dans tous les cas, Tokyo Revengers conserve son habilité, de ses batailles intenses et son furyo nerveux à des représentations symboliques qui ne manquent jamais de sens.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

14.25 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs